Née à Saint-Pétersbourg dans l'ex-U.R.S.S., j'ai commencé à étudier le piano à l'âge de 5 ans. A 17 ans, ma famille émigre aux Etats-Unis où je continue à étudier le piano puis travaille comme concertiste, accompagnatrice et avec des troupes de comédies musicales.

C'est à Paris que je fais mes premiers pas dans le cinéma: d'abord en tant qu'assistante monteuse son (Le Pianiste de Roman Polanski), puis comme assistante monteuse image à côté de Hervé Schneid, chef monteur à la renommée internationale (ex: Le Fabuleux Destin d'Amélie Poulain de Jean-Pierre Jeunet).

Mon début de carrière a été marqué par de belles collaborations. Mon premier film en tant que chef monteuse est un documentaire pour le cinéma, Elle s'appelle Sabine, de Sandrine Bonnaire. Le film est sélectionné pour la Quinzaine des Réalisateurs au Festival de Cannes 2007 où il obtient le prix FIPRESCI (Prix de la Critique Internationale). En 2008, le film est nommé aux César dans la catégorie Meilleur Film Documentaire. Je travaille ensuite comme monteur additionnel sur le deuxième volet du diptyque Mesrine : ennemi public nº 1 réalisé par Jean-François Richet, avec Vincent Cassel dans le rôle du gangster. Le film obtient 10 nominations aux César en 2009, y compris Meilleur Montage.

S’enchainent ensuite des films de fiction et des documentaires, pour le cinéma et la télévision. Je collabore régulièrement avec Sandrine Bonnaire (J’enrage de son absence, Cannes 2012, Marianne Faithfull: Fleur d’âme, FIPA d’or film musical 2018), Rachid Djaidani (Rengaine, prix FIPRESCI Cannes 2012), Bruno Monsaingeon (Mstislav Rostropovitch, l’archet indomptable, Prix du Meilleur Portrait au Festival International du Film sur l'Art, Montréal 2018), Guillaume Ribot (Vie et destin du Livre Noir, Fipadoc 2020), André Bonzel (Et J'aime à la fureur, Cannes Classics 2021), Ruth Zylbermann (Procès. Prague 1952, Fipadoc 2022),  Julie Bertuccelli (Jane Campion, la femme cinéma, Cannes Classics 2022).